Si proche
Dans ces cactus de coton, une liqueur au goût de rêves.
Viens humecter le bord de ces lèvres impatientes.
Alors, une journée pleine d'étoiles danse et capture ces pensées.
L'inconscience virevolta dans une eau gelée de lave en cascade.
Embourbée au plus profond de ce vert, la lumière s'éclaire de gris.
Durant des mois, le venin habillé de son plus beau costume.
L'ensorcela sur une montagne de nébuleuses aux couleurs arc-en-ciel.
Naissant de son nouvel univers, mille et une brillance l'acclament.
Un assemblage de poussière d'argent a soufflé une feuille d'automne.
Perdu dans tous ces mots au mélange acide, rongeant la solitude.
Un chemin offrit le départ du sourire, comme dans son doux rêve enfui.
L'ange cueille la tige dépourvue de plumage étincelant.
Témoin de sa voix de satin, le vent emporte l'écho muet.
Conservant ces quelques grains, le Nil refuse sa fertilité.
Une terre aride se retrouve dans l'ombre du bleu lunaire.
Dans l'espoir d'une couleur, souvenir de sa semence.
Comme aujourd'hui
Le bleu se déteint d'une vue glissant sur la cime des peupliers sans fin.
Les paroles qui fuient dans le vent, s'écoutent dans un air attendrissant.
Devant la pousse d'un être de vie, le recul des pensées,
Réalise que tout ne se sent plus comme avant.
A l'écoute d'un regard, le cri étouffe cette existence qui s'envole sans faire de bruit.
Les taches apparaissent dans une note qui sonne le retour d'une harmonie reconnu.
Que le réconfort des champs le reprenne au début d'une verte prairie.
Dans la senteur du parfum de l'enfance, il s'assoupit d'un sourire fleurissant.
Dessein
Du haut de la rose, le parfum tressé, piquant de velours,
un reflet passe, silencieux , son frisson le délivre.
Tel une énergie traversant aussi loin que nos pensées acquises.
Ces papilles s'habituent au goût bruyant.
Sur un visage de fusain, son esprit est aquarelle.
La palette se coagule et se mélange de couleurs intrépides.
Sur un sur-saut d'images délavées, le calque devient flou.
De ces contours aux formes non lissées,
le clone est imparfait, comme un mannequin imaginaire.
Le chemin conduit une sécheresse fuyant de souvenirs.
Que cette vague le dépose dans ce paradis.
Pour une fois, juste pour une seule fois.
Respirer la senteur d'une rose oubliée.
L'horloge
Le pouvoir d'émouvoir sur la branche cassée.
A taquiné le soleil, pressé de vouloir s'embraser.
Sous la pluie d'une rime de printemps,
le temps écoule l'horizon de glace.
Le reflet se fond dans le décor d'une pleine lune,
éblouissant d'un livre de conte.
La légende se raconte d'un noir étourdissant.
Que l'ivresse de ses mots le ramène au midi de sa vie.
Au compte à rebours de ses envies qui délivrent.
Les bracelets l'enchaînent à ces souvenirs étouffants.
Dans ces heures de copeaux de potence.
La fin d'une journée le défini dans un cœur de minuit.
Pourquoi ?
L’atmosphère qui vole en ce temps, effleure un sommeil éveillé.
Quand la pluie se met à bruler la sècheresse, les âmes se perdent.
Alors les papillons se mettent à ramper avec peine sur le vol du temps.
Une lointaine vue aveugle se sent si proche, que le miroir transparent de l’air est apaisé du poids de son vent.
Quand brille l’obscurité de cette lumière, la clarté s’effondre dans un noir inconnu.
La joie se peine à être heureuse dans ce mal qui la réconforte.
Que ses notes sourdent entendent le silence qui fait du bruit et que la rose douce de ses piquants fleurit de couleur invisible.
Aveugle
Du début à la fin, il a offert ce qu’il n’a pas eu.
Du début à la fin, son offre a perdu ce qu’il a eu.
Du début à la fin, il a couru sans murmure.
Du début à la fin, sa musique n’est plus sûre.
Du début à la fin, ses sons cachent ces blessures.
Du début à la fin, ses pensées sont restées pures.
Du début à la fin, il a eu que ses murmures au son pure,
qui cachent ses blessures, pour offrir ses pensées de musique dont il est sûr.