Une autre empreinte, dans un autre monde

Un monde paradoxal s'éveille d'une lumière affligeante.

Le vent frappe comme une tempête qui ne souffle plus.

Dans un brouillard, les souvenirs se perdent, néants de mot non écris.

Le vide s'accroche au précipice de sa fin.

De la naissance d'une journée, gourmande d'une prédiction de nuit.

Le regard du bleu qui cache son rayon.

N'écoute plus la rivière de ses yeux qui coulent dans tes rêves.

Ce flou gaussien se passe de film en noir et blanc.

Une image de géode, l'engloutit en haut du sommet.

Sur ce papier le poids de l'encre, qui se lie au poids des mots.

Dans cette légèreté, l'enclume se rassure de ne plus s'envoler.

Les nuages rampent dans un ciel de verre,

pour ouvrir les portes d'un autre siècle.